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La presse censurée pendant la Seconde Guerre mondiale La Libre Belgique La Libre Belgique peut être décrite comme le plus important journal clandestin conservateur rédigé en français de la Seconde Guerre mondiale et peut-être comme un des plus importants clandestins tout court. La plupart de ses rédacteurs sont de jeunes catholiques issus des milieux judiciaires et financiers bruxellois.
Cette production lui permet, grâce à un réseau se montant peu à peu à plusieurs centaines de distributeurs, de faire partager dès le printemps ses fascicules généralement bimensuels de 4 à, le plus souvent, 8 pages, à des dizaines de milliers de lecteurs répartis dans tout le pays.
Désormais, les deux groupes seront indissolublement liés. Très vite accaparé par le renseignement, Ugeux laisse dès février la direction effective de La Libre Belgique à un autre avocat catholique membre de Zéro, Mathieu De Jonge.
En outre, des femmes, comme Rosa Hardouin, Micheline Heilporn ou Geneviève Pevtchin, continuent à jouer un rôle important dans la logistique du journal. Sont particulièrement vulnérables les structures de distribution et surtout de production.
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Pierre Beaudot, La Libre Belgique clandestine : analyse du contenu rédactionnel Bruxelles, mém. ULB, Du non-consentement à la Résistance.
France-Belgique-PologneRennes,p. Alain L. Ecole Supérieure de journalisme, Etienne Verhoeyen, La Belgique occupée.
