J ai rencontre le diable, Akmareul Boattda

J'ai rencontré le Diable : critique démoniaque

L'épouvante - Deux Soeurs - le film de gangsters - A Bittersweet Life - le récit d'aventure picaresque - Le Bon, la Brute et le Cinglé - ont déjà fait l'objet, avec lui, d'une relecture élégante, parfois un peu vaine mais toujours habile.

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J'ai rencontré le diable apparaît d'une ambition plus vaste. Il s'agit à la fois de s'attaquer à un genre extrême, le thriller horrifique ultraviolent dont un des récents dérivés est ce que l'on appelle le film de torture et, progressivement, de nourrir son récit de considérations qui surplomberaient les conventions pour mieux les questionner. Un jeune agent des services secrets se met en quête du tueur en série qui a assassiné sa femme hallucinant Choi Min-sik qui fut la vedette d'Old Boy et de Ivre de femmes et de peinture.

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Il finit par le découvrir et entreprend méthodiquement de le tabasser et de le charcuter avant de le laisser s'enfuir. Toujours informé de l'endroit où se trouve sa proie grâce à un émetteur, le vengeur le retrouve régulièrement pour lui imposer diverses souffrances, pour tenter de lui faire subir un tourment à la j ai rencontre le diable de ce qu'ont vécu ses victimes avant de mourir. Un tel principe de scénario, poussé à l'extrême, prend le risque facile de faire basculer l'ensemble dans la farce macabre, travers dans lequel le film tombe au bout d'un moment.

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L'apparition de personnages secondaires comme ceux des assassins extravagants dont un tueur en série cannibale! Mécanisme de la vengeance Car le film de Kim Jee-woon se veut aussi une réflexion morale, une interrogation éthique d'un genre particulier.

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Comment obtenir justice en tourmentant un criminel insensible à la peur et à la douleur, c'est-à-dire incapable de ressentir ce que ses victimes ont ressenti? Comment ne pas voir que l'on devient soi-même un monstre lorsque l'on pousse jusqu'au bout le mécanisme de la vengeance? De telles interrogations, à la base de tout récit s'attaquant à la question de la justice personnelle, n'ont de sens que si elles apparaissent consolidées par une certaine intensité des situations.

L'humour, la répétition presque burlesque de certains moments de cruauté, les gags horrifiques qui, paradoxalement, neutralisent la violence et font que les coups et les mutilations semblent ne plus faire mal au-delà d'une certaine dose largement dépassée icitransforment le film en une sorte de dessin animé, de cartoon sadique, amusant mais inoffensif et fatalement à côté de la plaque lorsqu'il semble vouloir poser des questions sérieuses.

Jean-François Rauger.

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